Et si nous nous mettions au centre de notre monde, et si nous reprenions notre pouvoir en partant de notre propre centre, en étant pleinement responsable de nos choix ?
Ces choix qui ne seraient plus basés sur le devoir ou sur une volonté quelconque de plaire mais bien sur nos envies et aspirations profondes. Écouter nos envies, c’est être en vie !
Combien d’entre nous ose aller vers l’inconnu ? Plonger à l’intérieur, se connaître, s’écouter, écouter son Cœur, sa joie et découvrir ses aspirations profondes plutôt que de répondre aux attentes de la société, de l’autre, des autres.
La bien-pensance nous pousserait à mettre l’autre en premier, à remplir notre rôle, à faire notre devoir d’ami(e), de papa, de maman, d’employé(e), de citoyen(ne) plutôt que de penser égoïstement à nous. Mais avant de pouvoir donner à l’autre, ne faut-il pas d’abord se donner à soi-même ? Se donner cet amour que nous sommes, le diffuser à l’intérieur et ensuite le rayonner, l’émaner vers l’extérieur ? Tout part de nous, toujours, nous sommes notre propre soleil, nous n’avons pas besoin de quémander l’amour à l’extérieur pour nous remplir.
Le mouvement part de l’intérieur, de notre Cœur qui nous donne l’information et ensuite de notre haras (2e chakra), le foyer de notre pouvoir divin qui nous permet d’agir vers l’extérieur : le Cœur de l’autre, des autres. Ce pouvoir aligné avec le Cœur est un pouvoir totalement assumé qui n’est plus dans une quête quelconque ou une volonté de notre mental mais bien en accord avec notre Cœur. Cet accord, cette harmonie avec le Cœur nous permet d’être en harmonie avec la vie. Toutes nos actions seront donc fluides et soutenues par la vie elle-même. La vie est toujours complice de notre Cœur.
Cette force, ce pouvoir divin est donc mis au service de notre Cœur, et donc par extension au service du Cœur de l’univers, de la Source.
Il est donc impérieux d’être attentif aux messages que nous recevons de notre Cœur et d’en assumer la pleine responsabilité en les mettant en action. De ne pas les juger, de ne pas se juger mais bien en acceptant nos différences par rapport aux autres, en nous reconnaissant d’être différent, singulier et en laissant ainsi la joie de notre enfant intérieur s’exprimer vers l’extérieur. Permettons à notre enfant intérieur d’alléger les situations et d’amener une certaine légèreté qui nous emportera vers des plans plus élevés et non dans le devoir et le vouloir. Le devoir et le vouloir qui amène le doute, qui est un véritable poison, un frein qui émet des interférences psychiques et tend à nous replonger dans nos méandres. Ce doute est comme du sablage dans les rouages qui nous empêche de concrétiser nos aspirations. Soyons donc ce pilier pour nous-même, donnons-nous cet amour que nous sommes, écoutons notre Cœur car il sait et laissons-nous porter par la vie avec légèreté.
Extrait du livre : “Être à sa place” aux Editions Persée
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