Qui suis-je?

Thérapeute depuis de nombreuses années, j’ai à cœur de vous accompagner sur votre chemin de vie afin de vous aider à oser aller vous rencontrer dans tous les aspects de votre être.

Passionnée de nature, je suis particulièrement sensible à la beauté et à la douceur qui se dévoile à travers chaque souffle de vie. Une peinture, une photographie, une œuvre littéraire ou cinématographique, une musique, un arbre, un animal, un insecte, un sourire, un regard, une âme! Tout m’émeut profondément, je suis une amoureuse du Vivant. Une passionnée de toute forme d’art. Une contemplatrice d’étincelles de Vie. Il me tient à cœur de rassembler, de partager, d’écouter, dans l’unité de la conscience Amour.

Mes perceptions subtiles de clairvoyance, de clair-ressenti, de clair-audience et de clair-connaissance sont apparues, pour la plupart d’entre-elles, dans l’enfance sans que j’en prenne forcément conscience puisque pour moi, c’était normal. Communément appelée médium, je suis ce pont entre le monde visible et le monde subtil, je suis ce canal Terre-Ciel qui relie et qui unit.. Je mets mes perceptions au service de l’humain, dans une écoute et une énergie d’amour, dans le non-jugement et le respect.

Mon chemin

Mon chemin n’a pourtant pas été des plus faciles, j’ai traversé la maladie étant adolescente puis la dépression. Cette hypersensibilité à ressentir les choses beaucoup plus intensément, a été une porte ouverte a énormément de souffrances mais aussi à des moments de grâce. À travers les différents chapitres de ma vie, j’ai pu m’ouvrir à une compréhension plus grande. J’ai, ainsi pu, petit à petit, déposer les armes en comprenant que les filtres que j’avais, que nous avons tous – ceux qui nous renvoient à nos peurs, à notre ignorance et qui nous empêchent de voir l’amour dans chaque épreuve, derrière chaque rencontre, ne demandaient qu’à être mis en lumière afin d’être ôtés.

Quand et comment mes perceptions subtiles se sont-elles manifestées?

Étant petite, je ressentais déjà les énergies des êtres, des lieux. Sans pouvoir l’expliquer, je le ressentais dans mon cœur et physiquement. Lorsque je faisais des balades à vélo, avec l’une de mes amies d’enfance, il m’arrivait fréquemment de vouloir aller me recueillir au cimetière du village où j’ai grandi. Je n’y avais, pourtant, aucun proches mais je communiquais déjà à ma façon avec les âmes.

Plus tard, au début de mon adolescence, je faisais des rêves qui s’avéraient être prémonitoires. Cependant, le dénominateur commun de tous ces rêves était la mort. Effrayant pour une adolescente qui ne comprenait pas encore pourquoi elle devait voir la mort sans pouvoir l’éviter. Ainsi, j’ai rêvé de la mort de mon grand-père quelques jours avant qu’il décède. J’ai rêvé de la mort du papa de l’une de mes amies d’enfance dans les mêmes circonstances que son départ vers d’autres cieux quelques jours après. J’ai rêvé du décès d’une amie d’enfance, là aussi quelques semaines avant son départ. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai côtoyé, davantage, ma grand-mère maternelle après sa mort que pendant son incarnation. J’avais 7 ans lors de son décès. La mort a toujours été présente, d’une certaine façon, dans ma vie. Est-ce que j’en ai eu peur? Oh oui…pendant longtemps! C’est sûrement cela qui m’a fait douter des années, avant de franchir le pas et oser accueillir celle que j’étais vraiment; avec mes perceptions et cette vocation qui est la mienne aujourd’hui. Ce mot vocation qui vient du mot latin vocare, qui signifie l’appel – l’appel de l’âme, l’appel du cœur, il résonne et prend tout son sens à mes yeux maintenant.

Vers la fin de mon adolescence, atteinte d’une tumeur maligne dans le bas ventre; c’est ainsi qu’en côtoyant la mort, j’ai été témoin du précieux cadeau de la vie. À ce moment précis, où tout s’effondrait pour moi, une force supérieure, une énergie d’amour s’est manifestée et m’a accompagnée tout du long. Les années qui ont suivies, où j’étais dans la gratitude de m’en être sortie, j’ai voulu à mon tour, rendre hommage à la vie en accompagnant des malades du sida en fin de vie, en œuvrant bénévolement pour des associations dans l’accompagnement aux personnes autistes et handicapées cérébrales. J’ai tellement reçu de toutes ces personnes, tellement! Je les remercie encore aujourd’hui.

Au cours de ma jeune vie d’adulte et lors d’un voyage en Indonésie, j’ai expérimenté, malgré moi, la rencontre avec une âme désincarnée. Je l’ai vu physiquement comme je verrais un être humain puis elle s’est volatilisée devant mes yeux ébahis. La soudaine fascination a fait place à une peur effroyable. À cet instant là, j’ai dû vraisemblablement tourner le dos et fermer la porte à tout ce que j’étais en capacité de voir subtilement.

Ce n’est que quelques années plus tard, après ma formation de Maître Reiki, que ma clairvoyance a repris du service, si je puis dire. Car chassez le naturel et il revient dare dare au galop!

Lors d’une sortie de groupe avec mes amis du Reiki, nous nous étions rendues au pied d’un immense chêne. Ma formatrice en Reiki nous disait de ressentir toute la beauté et la belle énergie de cette arbre. Hors, je ne ressentais pas cette énergie de plénitude et de sérénité. J’avais beau essayer, rien n’y faisait. Je ne comprenais donc pas pourquoi j’étais la seule du groupe à ne pas ressentir ce que les autres ressentaient…Je me suis donc, mise à l’écart un instant et là, je me suis connectée à cet arbre. Une vision extrêmement perturbante est venue à moi, je voyais des personnes pendues à cet arbre, des dizaines et plus encore…je ressentais une tristesse infinie qui m’a littéralement émue aux larmes et qui m’oppressait la poitrine. Je n’en ai pas parlé au reste du groupe mais une fois rentrée chez moi, j’ai appelé une médium que j’avais consulté quelques années auparavant pour lui demander ce qu’elle ressentait en voyant la photo de cet arbre que je venais de lui envoyer. Je ne fus pas surprise ,lorsque elle me dit qu’une tristesse infinie l’avait envahit. Mais puisque deux avis valent toujours mieux qu’un seul, j’ai abordé la discussion avec mon jardinier de l’époque, qui était très connecté à la nature et aux mondes subtils. Je lui ai demandé si il connaissait cet arbre et il me répondit: « oui bien sûr, il est très connu, il y a toute une histoire avec cet arbre qui n’est pas très joyeuse. On l’appelle d’ailleurs « l’arbre au pendu ». Je suis restée médusée sur place, j’avais donc vu cette triste réalité et ces âmes étaient encore là, à chercher la lumière.

Il était donc grand temps pour moi d’accepter et d’accueillir, petit à petit, le fait que j’avais cette capacité de voir le monde dit de l’invisible mais que je pouvais également communiquer avec celui-ci en recevant des guidances, des enseignements des êtres de lumière qui allaient se présenter à moi, dont certains comme mes guides. Le plan Archangélique, le Christ, la Sainte Vierge, le Bouddha, les Élémentaux, les maîtres ascensionnés, les êtres galactiques ou cosmiques. Il n’y avait dès lors plus de voiles entre mon plan et le leur.

Et la mort dans tout ça?

Pourquoi continuait-elle à se manifester en rêves? Rien n’est décidément jamais laissé au hasard…

Un matin en me réveillant avec un souvenir très précis de mon rêve, celui-là même où je me voyais marcher à proximité d’une église, dans un village et où, tout à coup, j’étais la témoin d’une cérémonie funéraire où je voyais que l’on sortait un cercueil de l’église…Pourtant, je ne voulais pas voir, je tournais la tête, je continuais de marcher d’un pas plus assuré, sans prêter attention à ce qui se passait autour…C’est alors, qu’une petite fille s’est approchée de moi et m’a tiré la manche en me disant: « Ehh toi, pourquoi tu refuses de voir, pourquoi tu détournes le regard? Tu peux nous voir, tu le sais! Tu peux aussi nous aider alors s’il te plaît, arrête de fuir! ». Avant mon réveil, j’ai eu le message de pratiquer l’écriture intuitive. Autant dire que ce rêve m’avait laissé pantoise.

Je me suis donc renseignée sur d’éventuels stages d’écriture intuitive et m’y suis inscrite sur un week-end. Lors des méditations guidées en groupe, j’ai, en effet, pu écrire 3 pages à une vitesse incroyable, mon stylo glissait ligne après ligne avec fluidité. Je n’en revenais pas…mais là, c’était mon âme qui me transmettait un message essentiel! Après avoir lu devant le groupe la guidance de mon âme, la femme qui organisait ce stage, m’a transmis le message suivant: « Debbie, il me semble clair que tu n’es pas seulement médium, tu es aussi passeuse d’âmes! ». « Passeuse d’âmes, lui répondais-je? Mais comment? Pourquoi?… ».

J’ai vite compris de quoi il en retournait lorsque, pendant des mois, des années même, je voyais défiler des âmes désincarnées, principalement la nuit, ce qui me réveillait instantanément. Il fallait que je me rende à l’évidence que je n’étais plus toute seule dans ma chambre à coucher. J’ai appris avec le temps à appréhender la peur jusqu’à ce qu’elle disparaisse complètement. Puisque finalement, toutes ces âmes venaient à moi pour trouver la lumière, afin que je les fasse « passer » de leur plan intermédiaire à un plan subtil – celui qu’attendait leur âme, en vue de continuer leurs évolutions. J’en ai eu des rencontres et, de très belles, même! Quel honneur d’être ce pont entre les mondes. Je pense, un jour, écrire un livre afin d’y raconter tout ce que j’ai pu vivre jusqu’à ce jour et tout ce qui sera encore amené à être vécu dans le futur car la séparation d’avec les autres plans n’est qu’une illusion de notre mental. Il n’y a pas de séparation, tout coexiste simultanément sur différents plans de conscience. La vie, l’amour, nous lie, nous relie, nous unit et ce pour l’éternité. Au fil du temps, j’ai compris que c’était moi qui pouvais décider quand me rendre disponible, c’était moi seule qui mettais le cadre, j’ai donc mis un point d’honneur à ce qu’on ne vienne plus à moi la nuit pendant que je dors. Les passages se feraient, dorénavant, « groupés » le jour où je l’aurais, moi-même, planifié. Il faut savoir que notre temporalité humaine n’existe pas sur les autres plans. Cette nouvelle organisation m’a permise de pouvoir, à nouveau, passer des nuits reposantes sans trop d’interférences.

Et l’énergie de guérison dans tout ça?

À mon sens, il est important de comprendre une chose; un médium n’est pas forcément guérisseur et un guérisseur n’est pas toujours médium. Dans le monde des thérapeutes holistiques, beaucoup œuvrent, par exemple, à harmoniser les chakras, et contribuent à amener un état de bien-être et ce, à travers divers protocoles énergétiques. Cela ne signifie pas pour autant, qu’ils émanent l’énergie de guérison ou qu’il sont médiums. Nous appartenons tous à une, voir à plusieurs, familles d’âmes. Cela veut dire, que d’une incarnation à l’autre, nos différentes vies auront souvent le même dénominateur commun dans l’axe de réalisation. Cela peut-être celui de guérisseur, de concepteur, de bâtisseur, d’enseignant, d’alchimiste, de chaman, de maître, de communicant, de pilier, pour en citer quelques-uns. Personnellement, j’ai appris avec le temps que je n’étais pas seulement guérisseuse mais aussi chaman et alchimiste.

Comment ai-je donc su que j’émanais l’énergie de guérison et que j’étais guérisseuse?

Là aussi, ce fut un long processus. Pendant mon adolescence, ma maman ayant fait appel à un géobiologue pour harmoniser la maison, ce dernier fut grandement étonné de constater qu’il y avait un haut taux vibratoire dans l’une des chambres qui s’avérait, au final, être la mienne. Autant dire que j’attribuais ce taux uniquement à la pièce, au lieu et qu’à ce moment là, je ne pensais absolument pas que cela provenait de ma propre émanation vibratoire. Plus tard, lors de rencontres avec des thérapeutes de différents horizons et des médiums, leurs ressentis et leurs partages à mon égard était toujours le même: « Vous êtes guérisseuse, faites-vous confiance, vous n’avez pas forcément besoin de nous ».

J’ai donc suivi ma guidance intérieure en acceptant progressivement cette réalité et en commençant à prodiguer des séances de guérison, d’abord pour mon entourage proche puis pour des amis et finalement j’en suis venue à proposer mes séances à un plus grand nombre, en augmentant petit à petit mon pourcentage d’activité en 2016, jusqu’à en faire une pratique à plein temps.

Puisque la vie EST mouvement perpétuel, tout change et tout évolue en nous également. Mes perceptions subtiles ont continué d’évoluer et c’est toujours le cas aujourd’hui, puisque tout ceci ne s’arrête, pour ainsi dire, jamais.

Un soir en rentrant d’une méditation de groupe, je vis ma formatrice en Reiki dans une vision éveillée. Son chien, qu’elle venait de perdre quelques semaines auparavant, m’apparaissait pour lui transmettre un message. J’ai donc spontanément laissé un message sur son répondeur en lui expliquant que son chien m’était apparu et qu’il avait un message pour elle. Elle m’a répondu, très émue, que c’était incroyable car les habitudes qu’elle avait avec son chien étaient, en effet, celles de ma vision et que le message était pour elle une évidence que son compagnon à quatre pattes lui parlait à travers moi.

J’ai toujours eu un lien très fort avec les animaux et ressenti cet amour infini qui nous unit. De plus en plus, les animaux venaient à moi, même dans mes rêves et mes visions avec leurs messages et leurs énergies de guérison. J’ai, alors, compris pourquoi le premier de mes guides qui s’était présenté à moi était un chef amérindien. Cette reliance à la terre, aux animaux, à leurs énergies et à leurs médecines faisait de moi également une chaman. J’ai ainsi pu me reconnecter à mon animal totem: l’Ours. Je me sens profondément en connexion avec la nature, avec le Vivant. Sur ce chemin initiatique qui est le mien, je n’ai jamais vraiment essayé d’aller connecter quoi que ce soit dans une volonté de vouloir voir ou de vouloir ressentir. Au contraire, je me suis rendue disponible sans rien attendre, sans rien vouloir, sans rien chercher. L’énergie de vie qui coule en moi vient également à moi de toutes les façons possibles et je suis dans une gratitude infinie de pouvoir être ce réceptacle d’amour afin de pouvoir l’émaner et le partager dans mes séances de guérison.

Une rencontre

J’ai la chance de pouvoir partager ma vie avec un être extraordinaire. Nous sommes parfaitement complémentaires et ce à la fois, dans nos approches et nos perceptions subtils. Nous avançons et cheminons ensemble et ainsi, nous pouvons faire profiter au plus grand nombre de notre expérience en tant que couple dans ce processus d’incarnation. Michaël et moi proposons des accompagnements et des séances en duo notamment sur l’harmonisation du masculin et du féminin.